Ce message s'adresse à tout ceux qui se moquent des gens qu'ils ne connaissent pas et à tout ceux qui font rire d'eux.
Nous passons cinq années de notre vie au secondaire. Pour certains les plus belles années de leur vie, pas de problème, pas de compte à rendre, pas de décision à prendre, la belle vie quoi! Pour d'autres, ces cinq ans sont l'enfer. Je fais partie de la deuxième catégorie de gens.
Quand je repense au secondaire, j'ai les larmes aux yeux par moment. Je me demande pourquoi les jeunes peuvent être aussi méchant. J'ai des souvenirs dans ma tête des pires moments de ma vie. Oui, c'est du passé, mais croyez ce que vous voulez, mais j'ai toujours aussi peur de me faire lancer quelque chose, de me faire insulter quand je me promène quelque part. Si on ne s'est pas moquer de vous, vous ne pouvez pas comprendre tout le mal que ça peut faire. Parce que moi je ne comprendrais jamais, je suis la même personne qu'au secondaire. J'aime les mêmes choses, j'ai le même humour, les mêmes amis, les mêmes goûts, les mêmes désirs, les mêmes rêves, ...
Je me souviens des ses années où les professeurs me gardaient durant les "récrés" pour me poser des questions, me demander ce qui n'allait pas. J'avais de bonnes notes alors il ne pouvait pas me forcer. Durant ces périodes de questions, je retenais mes larmes en disant qu'il n'y avait rien du tout. C'était la fatigue, on peut dire que j'ai jamais été aussi "fatigué" que durant mon secondaire. Chaque soir, je pleurais dans ma chambre. Ceux qui avaient ri de moi durant la journée ne pensaient même plus à mon existence, alors que moi je pensais à eux et tout le mal qu'ils avaient dis de moi.
Ma pire année, je peux facilement dire que c'était le deuxième secondaire. Je me souviens d'une période de math où quatre étudiant(e)s se sont mis à me lancer des bouts de gomme à effacer. Assez pour que mon bureau en soit recouvert et le sol. Ensuite, ils se sont mis à m'insulter, à me dire des niaiseries, du genre " Genevieve, pourquoi tu as mis des bout d'efface partout. Tu voulais avoir des amis. Est-ce que tu fais un party d'efface" et c'est la qu'ils se sont mis à m'appelle "DJ efface". Ça les amusait eux. En éducation physique au basket, les filles refusaient de toucher e ballon après que je l'ai eu dans mes mains, elles m'insultaient tout à fait gratuitement. Cette année là, j'en ai passé des temps de récréations caché dans les toilettes toute seule à retenir mes larmes pour pas avoir les yeux rouges.
Vous savez ce que j'ai penser longtemps. Je me dégoutais d'être moi, je me trouvais pas courageuse. Par la je n'entends pas le courage de leur répondre non, ce que je vais vous dire, je pense l'avoir jamais dit à personne. Je m'en voulais de ne pas avoir le courage de mettre fin à mes jours. Vous imaginez toute la souffrance que j'avais et que personne n'a jamais rien vu. Vous imaginez ce que les mots, les gestes peuvent faire à une adolescente. Ces personnes qui se sont moquer de moi ont aujourd'hui oublier mon existence, mais moi je me rappelle d'eux.
Personne ne voulaient être mon ami. Ce n'est pas cooool de se tenir avec une grosse au secondaire. Les personnes que j'ai cru mes amis m'ont abandonné les uns après les autres. Je ne pouvais me confier à personne puisque tout le monde trouvait ça drôle de rire de moi. De raconter tout mes petits secrets, comme s'ils n'avaient pas assez de raisons pour ce moquer de moi. Vous savez ce que ça fait de se faire trahir, toujours et encore...
Puis en troisième secondaire, j'ai commencer à me tenir de temps en temps avec une gang un peu étrange. Première fois que je dîne avec eux et me voilà surnommer "grosse baleine qui pogne pas". À table on retrouve : "lama qui crache", "corps de femme", "le robot" et le "ballon de plage". Mais vous savez quoi, ces quatre personne à qui on peut en rajouter une cinquième sont mes meilleurs amis à ce jours. Ils sont toujours là quand j'en ai besoin, après sept ans d'amitié . À la fin de mon secondaire, j'ai enfin vu la lumière au bout du tunnel. C'est trouver le plus beau cadeau du monde: des amis, de vrais de vrais amis. Ceux qu'on aime à la folie, ceux pour qui ont ferait des heures de route juste pour aller le consoler.
Moi, je dis tant pis à tout ceux qui se sont moquer de moi. Je suis fière de moi maintenant, je suis encore plus heureuse de n'avoir pas eu le "courage" de passer de l'autre côté. J'ai encore de la difficulté à me trouver jolie et à penser que oui des gens peuvent s'intéresser à moi, mais c'est moins pire qu'avant.
Aujourd'hui, je voudrais dire merci à ses cinq merveilleux amis. Je vous adore plus que tout, vous m'avez sauvé la vie et vous ne le savez même pas ...
Pour finir je signerais cet article de cette façon.
-La grosse baleine qui pogne pas qui c'est transformé en sirène-
Je voudrais dire à tout ceux qui font rire d'eux et qui lirait cet article. Courage, courage, tu n'es pas seul. un jour tu vas prendre conscience que tu t'en fou de ce que les cons pensent de toi. Ils sont stupides et méchants pourquoi leur donné de l'importance. Tu vas lever la tête et aller droit devant. Tu vas réalises tes rêves et tes ambitions. tu vas être heureux et eux n'ont rien. Ils n'ont plus personne de qui rire, ils seront seuls et tant pis pour eux. C'est toi le plus fort. =)